Appel pour un week-end de lutte et de grève féministe, internationaliste et révolutionnaire !
Nous appelons à un week-end de lutte et grève féministe internationaliste et révolutionnaire le samedi 23, dimanche 24 et lundi 25 novembre.
En écho à la journée internationale de lutte contre les violences patriarcales du 25 novembre 2024, les collectifs féministes révolutionnaires Strasbourgeois se mobilisent contre les violences sexistes et sexuelles que les femmes et les personnes sexisées subissent toute l’année et dans le monde entier.
Car nos luttes ne s’arrêtent pas aux frontières imposées par les états – nations. La lutte anti-patriarcale est internationale et elle ne peut se dissocier des luttes contre toutes les formes de racisme, de fascisme, d’impérialisme et de colonialisme. Au-delà des frontières, nous soutenons les luttes pour l’indépendance des peuples et condamnons les massacres et génocides organisés par les états coloniaux.
En solidarité avec les femmes du monde entier et avec toutes les http://xn--minoris-hya.es/, nos luttes sont queer et intersectionnelles. Nous combattons avec nos camarades trans et queer les violences orchestrées par un cistème binaire, patriarcal et raciste. Nous combattons avec nos camarades travailleureux.ses du sexe sans lesquel.les la lutte n’est pas possible. La putophobie n’est pas une option ! Pas de récupération de nos luttes par les abolitionistes, les transphobes et queerphobe !
Nous sommes des organisations autogérées dont le combat s’inscrit dans la lutte des classes contre les systèmes d’exploitation et d’oppression issus du capitalisme. Parce que nos conditions de vie quotidiennes sont toujours plus dégradées, nous continuerons de lutter pour l’accès à toustes aux besoins vitaux, notamment de logement et de soins. Pour un monde débarrassé des rapports de pouvoir et de domination, nous militons pour le respect total à l’autodétermination des corps et des choix de vie de chacun.e.
Ce sont nos vies, nos corps, nos choix et ce dès le plus jeune âge. La lutte féministe ne peut se mener sans une réelle prise en compte des violences exercées sur les enfants. Et tous ces combats sont quotidiens, intimes et collectifs, politiques et économiques et pour lesquels, au-delà de la journée du 25 novembre, nous nous battons toute l’année.
En résistance collective nous organiserons des actions et activités sur plusieurs jours. De la grève à la libération de la parole, nous feront entendre nos voix et notre révolte, au-delà de toutes les frontières !
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